Votre navigateur est trop ancien pour lire le JavaScript, merci de passer sur une version à jour
Diagnostics immobiliers à partir de 100€ TTC déplacement compris (devis gratuit) + 10€ de remise sur vos diagnostics

   

 

A la charge du propriétaire, le diagnostic électrique est obligatoire depuis le 1er janvier 2018 pour tous les logements mis en location et dont l’installation électrique remonte à plus de 15 ans. Ce diagnostic n’entraîne pas d’obligations de travaux, à condition de ne pas mettre en danger les occupants ! Cependant, plus du tiers des bailleurs traînent encore pour corriger les anomalies.

Selon une étude Kantar/Promotelec, ce contrôle obligatoire est connu par 84% des propriétaires et 59% des locataires.

Ils connaissent, en revanche, beaucoup moins les six points de sécurités sur lesquels porte ce diagnostic :

  • Présence d’une protection contre les surintensités,
  • Présence d’au moins un dispositif différentiel,
  • Présence d’un appareil général de commande et de protection facilement accessible,
  • Liaison équipotentielle et installation adaptée aux locaux contenant une baignoire ou une douche,
  • Absence de matériels électriques vétustes et absence de conducteurs non protégés.

En effet, seuls 66% des propriétaires et 42% des locataires disent les connaître, le plus souvent vaguement (43% des propriétaires et 32% des locataires).

Les choses se compliquent un peu lorsque le diagnostic réalisé fait état d’anomalies, ce qui arrive pour 22% des propriétaires selon ce sondage. Dans ce cas, si 63% des bailleurs font faire des travaux (et même 85% dans l’agglomération parisienne), il en reste tout de même plus d’un tiers (37%) qui ne fait rien. Parmi eux, 20% ont l’intention d’entreprendre des travaux ultérieurement tandis que 8% n’ont clairement pas prévu d’agir (et 9% ne savent pas).

Autour de 1000 à 2000 euros de travaux 

À l’inverse, les propriétaires qui agissent, le font avant tout pour la sécurité de leurs locataires (47%) tandis que 19% estiment qu’ils pourront louer leur logement plus facilement et 10% espèrent même pouvoir le louer plus cher.

Les anomalies les plus fréquentes portent sur l’absence d’un dispositif de protection adapté pour détecter les fuites de courant (30% selon les propriétaires, 24% selon les locataires) et sur la présence de matériels électriques vétustes ou inadaptés (26% pour les propriétaires, 38% à en croire les locataires). Ces travaux de mise en conformité électrique sont estimés à moins de 1000 euros par la plus grande partie des locataires et des propriétaires (46%) tandis que 40% des premiers et 32% des seconds les évaluent entre 1000 et 2000 euros.